Andrew,
Bien qu’ayant grassement dédommagé le geôlier que j’ai chargé de la commission, je ne sais pas si cette lettre vous parviendra. La silhouette que j’avais mentionnée dans mon dernier message est revenue… et elle n’était pas seule. Un groupe d’autochtones – oui Andrew, je parle bien de subterriens ! – nous est tombé dessus durant notre repos, la veille de notre voyage de retour. Ils nous ont ensuite conduit jusqu’au camp où nous sommes retenus prisonniers, au cœur d’un paysage d’étranges cristaux luminescents. Ces hommes et ces femmes vivent ici depuis longtemps et notre anthropologue affirme, par analyse de leur subtil langage, qu’il ne s’agit pas d’une simple tribu. Nous commençons à entrevoir la partie immergée de l’iceberg, mais notre position est assez mal commode. Une fois n’est pas coutume mais j’ai une faveur à vous demander, mon cher. Si vous n’intervenez pas rapidement, j’ai bien peur que nous ne trépassions aux portes du paradis perdu.
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